Le grand air est bon pour tout le monde, en particulier pour vos compagnons à quatre pattes. Il est donc important de sortir son animal pour lui faire faire de l’exercice physique et stimuler ses sens, ce qui favorise sa stabilité émotionnelle. Mais avec l’air frais vient aussi le potentiel pour ces nez froids et humides d’avoir des problèmes. S’il est laissé à lui-même, votre pelouse peut mettre en danger votre ami à fourrure, ou votre animal peut réduire à néant des heures de travail. Évitez ces problèmes et bien d’autres en suivant nos conseils pour un extérieur amusant et sûr qui aura toujours l’air soigné, même si vous avez l’animal le plus fou du quartier.
Sommaire
1. Installez la meilleure clôture possible
Pour s’assurer que les animaux de compagnie ne se perdront pas ou ne s’enfuiront pas, il est crucial d’installer une bonne clôture dans votre jardin. Pour les chiens, installez une clôture solide, qu’elle soit en bois, en métal, en vinyle ou autre. Mais comme la gentillesse – et non la dominance – est la clé d’une éducation positive des animaux de compagnie, et vous ne devriez pas opter pour des clôtures électriques invisibles en raison de la douleur et de l’anxiété qu’elles provoquent. Même un seul choc peut reprogrammer le cerveau d’un chien et le rendre craintif ou agressif.
Les chats étant d’habiles grimpeurs, il est plus difficile de les enfermer. Les barrières qui dépassent légèrement de la clôture fonctionnent bien, alors que d’autres dispositifs comme les pointes ou les grillages (dans lesquels un chat peut s’emmêler) peuvent blesser votre animal par inadvertance. La meilleure option si vous ne voulez pas que votre chat s’échappe reste les enclos robustes pour chats, qu’ils soient prêts à l’emploi ou monté à partir d’un kit. Veillez simplement à ce que le vôtre soit assez long pour offrir un espace de course, assez haut pour accueillir un arbre à chat et entouré de grillages sans danger pour les félins.
2. Plantez en pensant aux animaux domestiques
Les plantes robustes au feuillage doux – artemisia, canna et lilas, pour n’en citer que quelques-unes – résisteront aux mauvais traitements. Mais évitez l’azalée, le rhododendron, la digitale et le muguet, qui ne sont pas digestes pour un animal. L’herbe doit servir à se rouler dedans, et non pas à grignoter. Certaines variétés peuvent être difficiles à digérer. Si l’herbe à chat est effectivement une habitude saine pour les félins, il n’existe pas d’équivalent canin. Certains dresseurs utilisent l’anis parce que les chiens aiment l’odeur, mais ça s’arrête la.
Mais il n’y a pas que la toxicité des plantes dont vous devez vous préoccuper lorsque vous aménagez votre paysage ; faites également attention à ce que vous répandez dans le jardin. Le paillis de cacao, un sous-produit du chocolat, contient de la théobromine, un composé toxique pour les chats et les chiens – et son odeur sucrée peut attiré l’animal.
3. Minimisez les dégâts
Les animaux domestiques sont naturellement curieux, alors pour éviter qu’ils ne fassent des ravages dans vos parterres et votre potager, ne les laissez pas livrés à eux-mêmes. La solution pour occuper un chien est un jouet Kong rempli de friandises (disponible sur Amazon), à condition de le surveiller pour éviter que le jouet ne roule dans un endroit où vous préféreriez qu’il ne s’ébatte pas. Vous avez un creuseur sur les bras ? Envisagez d’installer un bac à sable où il pourra creuser à sa guise. Par-dessus tout, jouez avec vos animaux de compagnie ! C’est le meilleur moyen de créer des liens avec eux tout en surveillant leur comportement.
Sur une note plus délicate, si vous espérez empêcher les animaux de compagnie de faire leurs affaires sur votre terrain, promenez votre chien et assurez-vous qu’il fait ses besoins avant de le laisser jouer dans le jardin. De même, les chats doivent utiliser leur litière avant de sortir. Certains animaux ont tendance à « marquer » leur territoire, même après avoir été stérilisés, car ce comportement est à la fois habituel et biologique. Essayez de sculpter un morceau de bois flotté qui servira de marqueur de territoire et d’ornement de pelouse.
4. Faites attention aux animaux sauvages
Les chiens et les chats sont des prédateurs naturels et, même si nous avons éliminé le désir de tuer chez les chiens, ils sont toujours prédisposés à chasser. Les animaux domestiques peuvent se blesser en se battant avec un raton laveur, un écureuil ou même un opossum, tandis que les faucons et les hiboux peuvent s’envoler avec votre petit compagnon. Vous ne pouvez pas compter sur les vaccins pour vous protéger contre tout. Pour les protéger des animaux sauvages, faites-les rester à l’intérieur à l’aube, au crépuscule et pendant la nuit, lorsque la plupart des animaux sauvages se nourrissent. Et d’un autre côté, empêchez votre chaton de tuer les oiseaux en lui ajoutant par exemple une clochette à son collier pour alerter les oiseaux.
5. Soyez un bon voisin
Il n’y a pas que vous et vos animaux de compagnie sur la planète. Tout le monde n’aime pas les chats ou les chiens, et vous devez respecter cela même si vous ne le comprenez pas – surtout en ce qui concerne leur propriété. Laisser les animaux domestiques en liberté est imprudent et irresponsable, sans compter que c’est contraire à la loi. Si un animal domestique s’aventure dans le jardin d’un voisin, réagissez calmement et nettoyez rapidement.
Les aboiements sont une autre préoccupation importante, d’autant plus qu’il s’agit de l’un des pires polluants sonores dans un quartier. Un chien qui aboie sans relâche s’ennuie, se sent seul ou a faim, c’est donc une négligence de le laisser enchaîné dehors sans surveillance. Si votre chien aboie, occupez-vous-en immédiatement – et si un voisin agit de même, alertez votre association de protection des animaux.